Le pressoir

Le pressoir est en retrait du système de défense. Ce pressoir contenait une partie à usage d’habitation, au premier, en partie gauche. On accédait à ce logement par un escalier en façade, peut-être en bois.

A l’étage, à droite, un grenier à pommes en surplomb du tour de pressoir permettait de stocker les variétés tardives de pommes qui pouvaient ainsi arriver à maturité à la fin de l’hiver, à l’abris des intempéries.

Des arches à double rangées de claveaux forment les deux portes en plein cintre de la façade.

Le bâtiment est conçu pour recevoir un pressoir monumental dont il ne restait rien à notre arrivée.

Il a été aménagé en logement pour la mère de Valentin Giard. Les ouvertures initiales ont été conservées.

Le pressoir était en grand péril en 1998 : la charpente qui n ’était plus protégée par une toiture étanche depuis de nombreuses années commençait à s ’affaisser en poussant les murs, l ’agencement intérieur était complètement détruit.

Ce bâtiment était en outre rendu inaccessible par la végétation envahissante.

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