L'entrée de la basse cour
Le Parc doit son nom à ses origines de parc à gibier médiéval : dés le IX-Xème siècle, les nobles assez puissants pour le faire cherchaient à constituer un enclos de 50 à 250 Ha, ceinturé de grands fossés et peuplé de gibiers et animaux domestiques tels cerfs, daims, lièvres, sangliers, vaches, chevaux, chèvres, moutons… Ces animaux alimentaient la table seigneuriale et les productions du parc permettaient au seigneur certaines largesses. Les parcs ne pouvaient être le fait que de quelques puissants de l’aristocratie, proches du pouvoir ducal ou royal.
Ce Parc médiéval était très probablement le parc de la grande seigneurie d’Ollonde. Il fut néanmoins très tôt (avant le XIIIème) démenbré et érigé en fief au profit probable d’un cadet de famille. Ainsi naquit le fief du Parc…
Les recherches en cours, cartographiques et sur le terrain nous permettent un début de représentation du Parc ancien : il reste encore la trace de grands fossés très originaux et non conformes au dessin des talus et fossés agricoles traditionnels. L ’occupation du site est toutefois bien plus ancienne : de toutes dernières trouvailles révèlent une présence paléolithique et mésolithique!
La demeure du seigneur, dans le Parc ancien, était un petit château fort détruit suite à l’annexion de la Normandie à la couronne de France, sur les ordres du roi de France, Philippe Auguste, en 1204, par mesure de représailles envers le seigneur du moment, un d’Aubigny qui était resté fidèle à son suzerain, le duc de Normandie et roi d’Angleterre.
Le roi de France donna le Parc à la famille d’Argences qui avait pris son parti, et ne tolère que l’édification d’un manoir. Ce manoir s’est étoffé de divers bâtiments d’habitation et de communs jusqu’au XVIIième siècle pour obtenir la propriété actuelle.
On entrait dans la basse-cour par une porte fortifiée à deux arches : une arche piétonne et une arche charretière qui à été abattue lors de la mécanisation de l’agriculture qui a nécessité le passage de gros engins. Une de nos ambitions est de relever ce porche dont nous ne trouvons que quelques restes disséminés sur le site.
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