Le logis seigneurial
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C’est un vaste bâtiment en équerre dans lequel on distingue des remaniements effectués à diverses époque, y compris au XXième siècle.
On peut remarquer trois parties distinctes : un premier ( ?) logis seigneurial constitue l’aile du bâtiment actuel, à gauche en regardant l’ensemble depuis la cour. De petites dimensions, il à pu être construit dans l’urgence suite à la destruction du château fort, après l’annexion de la Normandie en 1204. De l’époque de la construction, il ne reste que le volume du bâtiment. Il est issu du plan type des logis seigneuriaux anglo-normands dénommés “ chamber block ” par les archéologues anglais : un cellier au rez-de-chaussée au-dessus duquel se trouve la chambre du seigneur à laquelle on accède par un escalier droit extérieur en façade. La main courante de l’escalier ne descend pas jusqu’en bas pour permettre au seigneur de monter plus facilement sur son cheval qu’un servant approchait au pied de l’escalier. Ce bâtiment présente un pigeonnier inclus dans l’épaisseur du pignon et les ouvertures dessineraient le plan des terres qui faisaient partie du fief du Parc. C’est un signe extérieur de richesse pour le seigneur.
L’échauguette de ce pignon au colombier, accessible depuis l’ancienne chambre seigneuriale a servi de latrines et contient elle aussi des niches à pigeons. Elle est également percée d’une bouche à feu et servait donc à la défense. Le petit réduit devant l’escalier est lui aussi percé de nombreuses meurtrières mais est de construction plus tardive. Au pied du pignon au pigeonnier, un local abritait un four transformé aujourd’hui en fumoir. Le maître des lieux aurait occupé ce petit logis le temps de l’édification d’une vraie maison de maître. Il est toutefois resté par la suite un logis chaud et confortable réservé à l’usage exclusif du seigneur du Parc.
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